Les Plis du Vent

SPECTACLE

Bord de scène et ateliers

Pièce de théâtre

Durée 1h
Public : à partir de 12 ans
Prix : à partir de 700 euros

Avec :
Camille Drui
Mickaël Bédart

Au piano :
Solange Rouxel

Technique :
Clément Pfiffer

Contact
contact@lesplisduvent.com

Le spectacle À contre-toi n’est pas seulement une proposition artistique : c’est un point de départ pour penser les liens familiaux autrement. Il ouvre une brèche dans les silences, offre une matière brute pour parler de ce qui fait mal, de ce qui sépare, mais aussi de ce qui relie.

Objectifs du projet

• Donner à voir une relation parent/enfant dans toute sa complexité, loin des clichés.

• Inviter à la réflexion sur l’écoute, l’accueil de la différence, la place des non-dits.

• Proposer un espace d’échange grâce aux bords de scène et aux ateliers.

• Toucher des publics variés, y compris éloignés des pratiques culturelles.

Repères thématiques

La recherche en psychologie de l’attachement (John Bowlby, Mary Ainsworth) a montré que ce qui sécurise l’enfant n’est pas l’absence de conflit, mais la constance et la qualité de la réponse émotionnelle du parent. Études récentes : l’Observatoire national de la parentalité (France, 2022) souligne que l’écoute active et la reconnaissance des émotions de l’enfant sont des déterminants essentiels de sa confiance et de son autonomie.
Selon l’INSERM (rapport 2019) et l’OFDT l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, enquête ESCAPAD 2021, près de 9 % des adolescents présentent des usages problématiques d’alcool, cannabis ou écrans. La recherche insiste sur le rôle du sentiment d’isolement ou de rejet familial comme facteur de vulnérabilité l’OMS, rapport 2020 sur la santé mentale des adolescents.
La pédopsychiatre Françoise Dolto évoquait déjà l’idée que  » ce qui n’est pas dit s’inscrit dans le corps « . Des recherches récentes en psychologie du développement (Daniel Siegel, The Developing Mind, 2012) soulignent combien l’absence de verbalisation et de reconnaissance des émotions peut provoquer un stress chronique chez l’enfant.
Donald Winnicott, pédiatre et psychanalyste, a conceptualisé la distinction entre le  » vrai self  » et le  » faux self  » de l’enfant : lorsque l’enfant doit correspondre à une image idéalisée, il risque de construire une identité factice, au détriment de son authenticité. Des travaux contemporains sur la parentalité (Jeanne Siaud-Facchin, 2016) mettent en garde contre  » l’enfant projet « , contraint d’incarner les attentes parentales.
L’étude PISA (OCDE, 2018) souligne que les jeunes qui se sentent  » exclus ou incompris  » à l’école sont aussi ceux qui présentent le plus haut risque de décrochage. En France, les rapports de l’UNICEF et de la Défenseure des droits (2020–2022) rappellent que le sentiment de  » ne pas avoir de place  » est un facteur de souffrance majeur chez les adolescents.
La honte comme émotion sociale a été largement étudiée par Brené Brown (The Power of Vulnerability, 2012), qui montre comment elle enferme dans le silence et empêche la demande d’aide. En psychanalyse, Helen Block Lewis (1971) a décrit la honte comme l’émotion la plus destructrice des liens, car elle attaque l’estime de soi au coeur.
Boris Cyrulnik (travaux sur la résilience, 2001–2020) insiste sur la possibilité de reconstruire des liens même après des traumatismes, grâce à des  » tuteurs de résilience  » : personnes, lieux ou activités qui aident à redonner du sens et de la continuité à l’histoire de vie.

La pièce s’adresse à un large public adulte et adolescent (à partir de 12 ans). Elle trouve une résonance particulière dans :

les lieux culturels théâtres, médiathèques, festivals engagés,

les espaces de parentalité maisons des familles, centres sociaux, associations,

les structures éducatives lycées, missions locales, établissements accueillant des jeunes en fragilité.

Retour en haut