J’aime quand la poésie infuse le quotidien. Quand le spectacle s’échappe de la scène et vient respirer parmi nous. Avec Les Monstres, j’ai rêvé de créatures joyeusement dérangées, des êtres farceurs atteints d’une folie délicieusement contagieuse.

Ce sont des monstres faits main, cousus de poils et de couleurs, qui s’invitent là où la routine s’installe : dans les écoles, les administrations, les files d’attente, les EHPAD…

Ils débarquent sans prévenir, maladroits et sincères, bouleversent les codes, renversent les habitudes, font rire ou trembler — parfois les deux à la fois.